Dix corps retrouvés autour de la centrale de Fukushima

La police japonaise a indiqué jeudi avoir retrouvé dix corps de victimes du tsunami autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Parallèlement, les travaux de pompage de nappes d'eau contaminée se sont poursuivis.

Pour la première fois depuis le 11 mars, jour du séisme de magnitude 9 et du raz-de-marée géant sur les côtes Pacifique du Tohoku au nord-est du Japon, quelque 330 policiers vêtus de combinaisons et de masques ont fouillé les décombres dans une zone jusqu'ici inexplorée de dix kilomètres de rayon autour du site atomique.

Certains des corps découverts se trouvaient dans des voitures emportées par la vague et d'autres dans les débris, a précisé un porte-parole de la police.

Après la catastrophe nucléaire survenue à la centrale Fukushima Daiichi (numéro un), les autorités ont fait évacuer la population habitant une ceinture de 20 km alentour, en raison des rejets radioactifs. Le 3 avril, la police avait mené des inspections uniquement dans la zone distante de dix à vingt kilomètres.

Le bilan des morts devrait encore s'alourdir. Selon les chiffres toujours provisoires diffusés jeudi soir par la police, 13'498 personnes ont été tuées par le séisme et le tsunami, alors que 14'734 autres sont toujours portées disparues.

L’Empereur Akihito et l'Impératrice ont effectué leur première visite en zone sinistrée, à la rencontre de résidents de la préfecture de Chiba, voisine de Tokyo. Le premier ministre, Naoto Kan, a pour sa part souhaité que les régions dévastées soient reconstruites de façon à offrir une qualité de vie exemplaire.
Eau pompée

Dans l'enceinte du site nucléaire, les ouvriers de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) se sont encore activés pour pomper des milliers de tonnes d'eau radioactive infiltrée dans les installations et les galeries souterraines.

Tepco envisage par ailleurs de retirer les barres de combustible usé mises à refroidir dans les piscines de désactivation des réacteurs.

L'agence japonaise de sûreté nucléaire a relevé mardi le niveau de l'accident de la centrale de Fukushima Dai-Ichi de 5 à 7, soit le plus élevé de l'échelle de gravité internationale des événements nucléaires et radiologiques et le même que Tchernobyl. Pour autant, si l'accident de Fukushima est " plus grave" que celui de Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979 (de niveau 5), il reste "moins grave que l'accident de Tchernobyl", a déclaré jeudi un responsable de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN).

"Moins grave" ça reste encore à voir !

T'en qu'il ont pas les champis fluos comme ont a vu en français à cause de Tchernobyl

Tokyo de nouveau secoué par un violent séisme

Les Tokyoites ont subi une énième réplique au séisme du 11 mars ce jeudi. Peu après 22h30, un tremblement de terre de magnitude 6,3 a été enregistré dans l'est du pays et ressenti jusqu'à la capitale du Japon.

Les Japonais subissent quotidiennement des répliques plus ou moins fortes au séisme du 11 mars

Les Japonais ne comptent plus les répliques. Une quarantaine de jours après le séisme dévastateur qui a frappé Tokyo et sa région, la terre a tremblé des centaines de fois. Ce jeudi, à 22h37 (15h37 heure française), un séisme de magnitude 6,3 sur l'échelle ouverte de Richter a frappé la préfecture de Chiba, dans l'est du pays. Selon l'Institut américain de veille géologique, les secousses ont été fortement ressenties dans la capitale nippone. L'épicentre était situé à proximité des côtes est. Aucun dégât ni victime n'ont été signalés.

Chaque année, le Japon, qui est situé au confluent de quatre plaques tectoniques, endure 20% des séismes les plus violents enregistrés dans le monde. Ce jeudi, l'OCDE a réduit de moitié (à 0,8% contre 1,7% initialement) sa prévision de croissance en 2011 pour le Japon. Mais cette mauvaise nouvelle est nuancée par les prévisions 2012 : grâce aux travaux de reconstruction, l'économie nippone devrait croître, l'année prochaine, de 2,3%, au lieu des 1,3% sur lesquels l'OCDE tablait à l'origine.

Pour rappel, selon les évaluations du gouvernement japonais, les dommages directement causés sur les infrastructures et les bâtiments pourraient coûter 25.000 milliards de yens, soit 208 milliards d'euros.

Des choses qui redonnent espoir aux Japonais :

J'ai vu un reportage de 30 millions d'amis aujourd'hui, ils filmaient 2 choses :
- un chien qu'est venu chercher des pompiers et qui les a conduit à un autre chien malade. Ils ont tous les 2 été emmenés pour être soignés.
- les secours qui ont retrouvé un chien à la dérive sur des débris. Les images sont passées à la télé et sa propriétaire l'a reconnu. Ils disent que c'est une histoire qui pourrait devenir aussi célèbre que celle du chien Hachiko, dont la statue est érigée devant la gare de Tokyo =)

Histoires émouvantes et choses à ne pas oublier : il n'y a pas que les gens qui ont souffert de ces catastrophes mais bien tous les animaux et la végétation.

C'est mon âme d'écolo qui parle =) comme quoi je ne fais pas des études dans ce milieu pour rien :p

Tu a raison Airi: Il ne faut pas non plus oublier les animaux et (même si c'est elle qui a déclencher tout sa)la nature. Merci de m'aidai de temps en temps avec tes infos.

Salut Il Palazzo et Airi,Désoler Il Palazzo de ne pas etre la souvent mais je suis les infos que tu met sur le forum,j'espère que la mal chance des japonais et pour les animaux va s'arréter et que de l'espoir et que la chance va leur sourire un peut.Voilà je vous est fait un petit coucou et pour vous encourager à continuer pour les infos sur le japon.Merci à toi Il Palazzo et Airi.Salut et à bientot

Bin t'en que l'on ne me dit pas que mes infos sont pourries ou que tout le monde s'en fiche je continue^^( mais aussi les encouragement me donne l'envie de continuer!)

Puissant séisme près de Fukushima, l'alerte au tsunami levée

Un nouveau tremblement de terre a frappé le nord-est du Japon, lundi matin, à 80 km environ au sud de Fukushima.

Un mois jour pour jour après le tremblement de terre de magnitude 9 suivi d'un gigantesque tsunami qui a frappé le Japon, le pays a de nouveau tremblé, ce lundi. Une puissante réplique s'est produite dans le nord-est du pays. L'épicentre de ce tremblement de terre se situe sur terre, à 13 km seulement de profondeur et à 81 km de Fukushima, selon l'institut géophysique américain (USGS).

Cet institut avait initialement estimé la magnitude de ce séisme à 7,1 avant de le revoir à la baisse, à 6,6.

La secousse, survenue à 17h16 heure locale (10h16 heure française), a été ressentie à Tokyo, située 160 km environ plus au sud. Elle a également provoqué une alerte au tsunami, levée dans la demi-heure. La télévision publique NHK avait notamment diffusé une carte indiquant les côtes de la façade Pacifique où un raz-de-marée allant jusqu'à 1 m pourrait se produire.

Fukushima évacuée

La police nationale a signalé qu'une voiture avait été ensevelie dans un glissement de terrain dans la préfecture de Fukushima, sans pouvoir préciser le nombre d'occupants. L'opérateur de la centrale nucléaire, Tokyo Electric Power (Tepco), a immédiatement ordonné aux ouvriers d'évacuer le site, déjà fortement endommagé.

Un porte-parole a précisé que l'alimentation électrique extérieure des réacteurs 1, 2 et 3 avait été interrompue par la secousse, arrêtant du même coup les pompes chargées d'injecter de l'eau pour refroidir le combustible. «L'alimentation électrique externe a été rétablie vers 18h05 (11h05 heure française), soit après une coupure d'environ 50 minutes», a ensuite affirmé Hidehiko Nishiyama, porte-parole de l'Agence de sûreté nucléaire. « Nous sommes en train de vérifier si cela n'a pas causé de problème de sécurité aux réacteurs. Il faut attendre un peu pour constater s'il y a eu un impact », a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, ce lundi, le gouvernement japonais avait annoncé que la zone d'évacuation, initialement fixée à 20 kilomètres autour de la centrale de Fukushima, allait être étendue. «Nous allons demander aux populations concernées de partir dans le mois à venir», avait annoncé Yukio Edano, le porte-parole du gouvernement. Au-delà des 20 km, des localités précises, et non dans un périmètre circulaire donné, vont être évacuées. Yukio Edano a notamment cité le village d'Iitate, à 40 km de la centrale.

Le gouvernement a ainsi dressé une liste de localités en prenant en compte les mesures de radioactivité et le cumul des radiations que les humains sont susceptibles d'y recevoir sur une longue durée. « Le gouvernement a désigné des zones où le niveau d'exposition aux radiations devrait excéder 20 millisieverts par an », a précisé le porte-parole. « Il y a des endroits où le niveau cumulé de radioactivité croît en fonction de la météo et des conditions géographiques, même au-delà d'un rayon de 20 kilomètres », a-t-il poursuivi.

Depuis un mois, plusieurs répliques se sont produite. La dernière en date, jeudi, avait fait 4 morts et une centaine de blessés.

Citation : Il Palazzo Il ne faut pas non plus oublier les animaux et (même si c'est elle qui a déclenché tout ça) la nature.

Peut être mais c'est un phénomène naturel alors que les centrales nucléaires non. Qui les a construites ? Les hommes. Donc c'est notre faute.

Fukushima : La zone d'évacuation devient interdite sauf exception

Face à l'envie de certaines personnes évacuées de retourner chez elles malgré le risque nucléaire et la découverte de familles vivant encore sur place, les autorités japonaises ont décidé de placer en zone interdite cet ancien territoire jusque là simplement mis sous évacuation. Ceux qui en enfreindront l'accès risqueront désormais des poursuites juridiques.

Les autorités japonaises ont annoncé jeudi qu'une zone de 20 km autour de la centrale de Fukushima serait désormais interdite (SIPA)

Depuis le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, la catastrophe nucléaire de Fukushima a contraint des dizaines de milliers de personnes à quitter un périmètre de 20 kilomètres autour de la centrale.
Si certains pouvaient encore revenir chez eux et récupérer leurs affaires ces derniers jours, à partir de ce jeudi minuit (heure locale), ils ne pourront plus le faire. La zone autrefois considérée comme zone d'évacuation devient donc une zone interdite. L'accès va être strictement surveillé par les autorités et désormais pour venir chercher ses affaires, il faudra avoir l'aval du gouvernement. Pour chaque famille, l'un de ses membres aura le droit, durant deux heures seulement, de récupérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être équipé de vêtements de protection et d'un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité.

En revanche, les familles dont le logement est situé dans un rayon de 3 kilomètres de la centrale ne bénéficieront pas de ce droit de retour ponctuel très restreint.
La zone d'évacuation avait déjà était étendue

Cette décision fait suite à la découverte par la police de plus de 60 familles qui vivaient encore dans la zone d'évacuation en dépit des risques. 80.000 habitants y auraient été évacués en revanche. Mais nombreux veulent revenir habiter dans leur maison malgré les risques. Si bien qu'avant l'annonce de cette zone interdite, les autorités japonaises l'avaient déjà étendu, il y a quelques jours seulement, à un périmètre de 30 kilomètres face aux risques de radiation pour les habitants souhaitant retourner vérifier l‘état de leur maison.

Désormais, « nous adopterons de strictes mesures juridiques contre ceux qui tenteront d'entrer dans la zone », a ainsi menacé le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano jeudi. L'opérateur de la centrale, le groupe Tokyo Electric Power (Tepco), estime qu'il faudra encore environ trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et jusqu'à neuf mois pour refroidir les réacteurs.

A la centrale, la priorité est de rétablir le circuit de refroidissement. Tepco, continue à verser de l'eau dans les réacteurs et les piscines de refroidissement du combustible usé, pour empêcher la surchauffe mais aussi éviter davantage de fuites radioactives, pour ne pas dire : passer à côté de la catastrophe nucléaire.

Accélération des opération de TEPCO à Fukushima...

Des technicien aurait réussi à pénétrer dans le réacteur 1 pour y effectuer des réparation.

Même si l’actualité se fait plutôt discrète ces derniers temps sur les problèmes de la centrale à Fukushima (il semble que cette mode médiatique soit passée), elle revient sur le devant de la scène aujourd’hui. Pour la première fois depuis « l’incident » nucléaire de la centrale de Fukushima, les techniciens sont entrés dans l’enceint du réacteur numéro 1.

L’objectif est de remettre en route le circuit de ventilation et de refroidissement. L’exposition à la radioactivité reste toutefois extrêmement élevée à Fukushima et les groupes de techniciens de TEPCO ne restent qu’une dizaine de minutes à l'intérieur par groupe d’une douzaines.

Le bilan initial de TEPCO sur la radioactivité autour de Fukushima s’est alourdi depuis le début de la catastrophe. En effet, depuis deux mois, l’entreprise exploitante tente de trouver une parade, mais celle-ci tarde à se mettre en place. A priori, aucune baisse sensible de radio-activité n’est attendue avant 3 mois.

Un laboratoire français alarmé par la radioactivité à Fukushima

L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro) a relevé des niveaux de pollution "alarmants" dans "l'environnement terrestre et marin" de la centrale nucléaire japonaise.

Une association française a tiré vendredi 20 mai la sonnette d'alarme au sujet des niveaux de pollution à Fukushima au Japon. Selon l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro), les niveaux de pollutions dans "l'environnement terrestre et marin" de la centrale nucléaire sont "comparables à ceux que l'on trouve autour de Tchernobyl". "Si l'on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185.000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie", ajoute ce laboratoire indépendant.
"Les retombées de Fukushima sont détectables à des niveaux significatifs jusqu'à Kanagawa, située à environ 270 km de la centrale", précise le laboratoire.

Cette nouvelle intervient après que le patron de Tepco, la compagnie d'électricité japonaise, a été la nouvelle victime de l'accident nucléaire. Masataka Shimizu va quitter son poste et être remplacé par Toshio Nishizawa, une décision qui doit être confirmée lors de l'assemblée générale des actionnaires de Tokyo Electric Power prévue fin juin.

Tepco a par ailleurs affiché, vendredi, un déficit net de 1.247,35 milliards de yens (10,9 milliards d'euros) au terme de l'exercice d'avril 2010 à mars 2011, le pire jamais enregistré par un groupe non financier japonais.
Tepco a notamment été forcé de prendre en compte de massives dépréciations d'actifs résultant de l'arrêt brutal et définitif d'au moins quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi, mise à mal par le terrible séisme et le tsunami géant du 11 mars.

Heu... aussi c'est pas pour changer de sujet mais sa fait pas mal de temps que j'ai pas vu grand monde connecter: J'ai l’impression d’être un vieux fantôme sur un site tristement vide de monde!!

Que quelqu’un me réponde!! Donnez-moi un signe!!!

Lol bah je vis en tout cas XD

Alléluia!! Un être humain^^!

Après pas mal d'absence je reprend la plume!

Les Japonais mènent l'enquête, dosimètre à la main

Méfiants à l'égard des informations fournies par le gouvernement, de nombreux Japonais ont décidé de s'équiper de dosimètres afin de mesurer eux-même le taux de radioactivité de leur environnement.

La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi n'est qu'à une trentaine de kilomètres, et pourtant, les autorités locales assurent que la zone est saine.

Mais Kiyoko Okoshi ne leur fait pas confiance. La fermière a confié au New York Times qu'elle avait préféré dépenser plus de 400 euros pour s'acheter son propre dosimètre et vérifier par elle-même.

C'est en avril que Mme Okoshi a commencé à effectuer quelques mesures de radioactivité près de sa ferme, le long des routes forestières, là où personne du gouvernement n'avait jusqu'ici pris la peine de faire des relevés.

À sa grande surprise, près d'un fossé d'évacuation, le petit appareil s'est mis à sonner intensément, lui indiquant un taux nocif de 67 microsieverts par heure.

Accompagnée d'un cousin, Madame Okoshi avait alors décidé de faire part de sa découverte aux autorités locales. Sur l'instant, leur manque de réactivité avait confirmé ses inquiétudes: elles ne faisaient pas leur travail correctement.

Convaincue du bien fondé de son action, la fermière a rejoint le nombre grandissant de Japonais qui préfèrent effectuer leurs propres mesures afin de connaître le véritable taux de radioactivité de leur environnement et les risques de contamination, minimisés selon eux par le gouvernement.

Les « justiciers de la radioactivité » ne ménagent par leurs efforts. Jusqu'à Tokyo, à plus de 240 kilomètres de la centrale, ils testent, vérifient la radioactivité des éléments qui les entourent.

Lorsqu'un spécialiste de la radioactivité est venu tenir un séminaire dans la capitale sur l'utilisation du dosimètre, la salle était comble.

Un tel activisme est surprenant dans ce pays où la population fait d'ordinaire confiance à son gouvernement.

Pourquoi le tueur présumé norvégien admirait tant le Japon

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Anders Behring Breivik est fan du Japon. C'est ce que rapporte l'agence de presse Kyodo.

Dans l'ouvrage qu'il avait diffusé sur Internet avant la tragédie, le tueur présumé expliquait en effet qu'il admire le Japon pour sa politique très stricte à l'égard de l'immigration, et sa volonté de préserver sa société mono-culturelle.

Il accorde une attention toute particulière au fait que le pays ne compte que très peu d'immigrés musulmans.

Au Japon, les étrangers ne représentent que 1,7% de la population. Ces derniers sont pour la plupart Chinois et Coréens.

L'immigration est un sujet sensible chez les Japonais. Nombreux sont ceux qui considèrent qu'accueillir plus d'étrangers risquerait d'accroître la criminalité et de mettre en péril la cohésion nationale.

La plupart des principaux partis politiques appellent à une ouverture des frontières, timidement, de peur de perdre de nombreux électeurs.